Il se passe énormément de choses dans le secteur agricole. Aux dernières nouvelles, le secteur est entré dans une phase d’automatisation sans précédent. Des machines robotisées sont aujourd’hui capables d’éplucher des fruits murs grâce à un système de reconnaissance visuelle, des capteurs installés au sol mesurent la qualité des terres de même que l’humidité, et des robots agricoles, drones et autres robots nécessaires à la traite des vaches et à l’alimentation des bétails, sont autant d’outils précieux qui offrent un fameux coup de main aux agriculteurs dans les champs et les étables. Ces dernières nouveautés jouent un rôle majeur dans la productivité et sont une excellente réponse à l’augmentation des dimensions des exploitations dans l’agriculture qui touche en ce moment le secteur. Néanmoins, cette tendance agricole 2.0 remet en cause tout le savoir-faire maîtrisé depuis toujours par un faible nombre de travailleurs agronomes… Nous aborderons dans cet article plus précisément les répercussions liées à la pénurie de main-d’œuvre sur le marché agricole, et découvrirons ensemble les raisons pour lesquelles il est plus que judicieux de conclure un contrat de maintenance avec vos clients.
Pénurie de main-d’œuvre agricole
Les causes
Pénurie de main-d’œuvre agricole : une situation qui ne date pas d’hier. Comme il s’agit d’un métier purement saisonnier qui provoque d’importants pics et des baisses soudaines au niveau de la demande de travail, les entreprises agricoles sont tributaires des travailleurs saisonniers. Aux Pays-Bas, par exemple, 49 000 postes agricoles sont pourvus par des employés issus de pays d’Europe centrale et d’Europe de l’est [1]. En Belgique, la nécessité de recruter des travailleurs agricoles est tout aussi préoccupante [2]. La précarité de l’emploi dans le secteur agricole est sans appel, et la crise sanitaire n’a fait qu’empirer les choses : les travailleurs saisonniers étrangers ne peuvent plus, en raison des mesures sanitaires, franchir les frontières pour travailler dans un autre pays. Qui plus est, la conjoncture économique des pays dont sont ressortissants ces travailleurs reprend du poil de la bête, ce qui leur permet de travailler les terres de leur pays sans être contraints d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
La deuxième cause responsable de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur agricole concerne ni plus ni moins la reprise bien trop faible des domaines agricoles. À l’heure actuelle, les enfants des agriculteurs ne pensent plus d’emblée à arborer la casquette d’agriculteur et reprendre le flambeau des parents.
L’agritech, solution et problème à la fois
À vrai dire, le développement de l’agritech profite de la pénurie de main-d’œuvre, car les outils technologiques utilisés contribuent à réduire le nombre de travailleurs nécessaires à une même tâche donnée. L’utilisation de l’agritech, bien qu’avantageuse à première vue, ouvre toutefois une véritable boîte de Pandore. À qui va-t-on confier le contrôle, la réparation et l’entretien des robots agricoles, des tracteurs digitalisés et autres machines agricoles high-tech ? Le problème est que les mécaniciens agricoles ne courent pas non plus les rues, et le besoin de les recruter est de plus en plus criant. Dans un article paru il y a quelques années dans le quotidien flamand De Morgen, Fedagrim, une association d’importateurs et de fabricants de matériel agricole, tirait déjà la sonnette d’alarme. D’après une étude menée auprès de cette association, près de 85 % de ses membres recherchaient un, voire plusieurs mécaniciens.
En outre, la transmission d’informations relative aux ressources agricoles techniques est limitée et les connaissances propres à son marché en sont relativement fragmentées. Les problèmes commencent en réalité dès l’enseignement, ce qui amène les experts à conclure que le pont qui relie l’enseignement et le monde du travail doit être sujet à une amélioration.
Les conséquences de la pénurie d’emploi
La crise du corona avait déjà rendu tangibles les effets de la pénurie de main-d’œuvre. Certaines parcelles de cultures fruitières et maraîchères n’ont tout simplement pas été récoltées, entraînant une perte de revenus pour les agriculteurs. Les conséquences de la pénurie de main-d’œuvre pourraient même aller plus loin, car si la production diminue trop fortement, nous pourrions être contraints d’importer des fruits et légumes.
Formations sur les robots agricoles et autres assets
La conclusion coule de source : les travailleurs du secteur agricole et les nouveaux étudiants doivent être mieux formés pour pouvoir se familiariser avec la technologie agricole. Le côté polyvalent et les nombreux défis que représente le travail sur ces machines complexes sont autant de raisons capables d’attirer des personnes intéressées, tout comme la possibilité de manier des technologies dernier cri.
Enfin, nous devons sortir du contexte limité dans lequel les expériences et les projets restent trop souvent confinés, et assurer une meilleure connexion avec l’industrie agricole. Pour ce faire, nous encourageons le partage de connaissances entre les chercheurs, les entreprises et les utilisateurs.
Les contrats de maintenance soulagent la pression
Les solutions proposées ci-dessus ne sont bien évidemment pas tombées du ciel du jour au lendemain. Grâce aux contrats de maintenance, vos clients se voient enlever une épine du pied et ne sont donc plus contraints de s’occuper de l’entretien de leurs assets agricoles. En concluant un tel contrat, vos clients versent un montant fixe par mois et sont complètement déchargés de cette tâche. Il s’agit d’un argument de vente particulièrement fort compte tenu de la situation actuelle du secteur agricole. De plus, grâce au leasing de maintenance, vos clients conservent des liquidités suffisantes pour investir dans leur propre personnel et pour les payer à temps.
Tout vous semble bon ? Très bien, parlons désormais des options qui s’offrent à vous.
[1] https://www.abnamro.nl/nl/zakelijk/insights/sectoren-en-trends/headlines-insights/personeelstekort-in-de-landbouw-blijft-voelbaar.html
[2] https://etat-agriculture.wallonie.be/contents/indicatorsheets/EAW-A_II_b_2.html#:~:text=En%202016%2C%2022%20424%20personnes,peu%20plus%20de%20la%20moiti%C3%A9.