Avec les récents progrès enregistrés au niveau du développement et de la distribution des vaccins, l’idée d’un retour des salariés au bureau et d’une reprise du travail en toute sécurité commence à germer dans les esprits de tous. Cependant, 2020 a été une année de la transformation et bon nombre d’entreprises ne retourneront pas à la situation antérieure. Alors, à quoi va ressembler la « nouvelle normalité » dans l’environnement de travail, à mesure que nous nous rapprochons d’un monde post-pandémie?
Bien que les occasions de télétravail aient existé avant la pandémie liée à la COVID-19, la crise mondiale a contraint de nombreux secteurs d’activité à exiger de leurs salariés qu’ils travaillent à domicile pour une durée indéterminée. Selon une récente étude Gartner Forecast sur les salariés en télétravail, la distanciation sociale se poursuivra probablement jusqu’à fin 2021, le travail à distance étant appelé à se généraliser tant que la sécurité sur le lieu de travail n’aura pas été entièrement rétablie.
Aux États-Unis, Gartner prévoit que les télétravailleurs représenteront plus de 50 % de la main d’œuvre d’ici 2024. À l’échelle mondiale, les salariés en télétravail devraient représenter 30 % de la main d’œuvre au cours d la même année, contre 17 % en 2019. Le géant des réseaux sociaux, Twitter, a annoncé en mai que la quasi-totalité de ses salariés pourra décider de travailler à domicile « pour toujours », s’ils le souhaitent. Il est probable que de nombreuses entreprises adoptent indéfiniment un mode de travail hybride, permettant ainsi aux salariés de travailler un certain nombre de jours par semaine à domicile et le reste au bureau.
En 2020, la pandémie a propulsé les initiatives de transformation numérique, les entreprises ayant été contraintes de s’adapter. Beaucoup ont augmenté leur dépendance à l’égard de la technologie, afin de maintenir la connectivité, l’inclusion et un sens de l’expérience commune entre les travailleurs sur site et hors site. Les outils de réunion en réalité virtuelle sont de plus en plus largement testés, par exemple pour aider à combler le fossé de connectivité entre les salariés en télétravail, ceux en mode de travail hybride et/ou ceux en présentiel. Certaines entreprises comme Zappos, le site de vente de chaussures en ligne, utilisent des outils interactifs pendant les réunions,comme des sondages de participants et la fonction « Je lève la main », en plus d’héberger des « happy hours » virtuelles avec des artistes invités, en vue de promouvoir un sens d’appartenance malgré la distance physique qui sépare les collaborateurs.
Les « digital workers » sont appelés eux aussi à être de plus en plus souvent utilisés par les entreprises dans un monde post-pandémie. Ces innovations technologiques, comme l’intelligence artificielle et l’automatisation des processus par la robotique, viendront compléter le travail des salariés humains et permettront d’automatiser des tâches de routine. De même, elles ouvrent davantage de perspectives pour exploiter les qualités « humaines » des salariés, comme la capacité des personnes à faire preuve de créativité et d’empathie client.
Bien que la pandémie liée à la COVID-19 ait contraint les entreprises à s’adapter rapidement, ce ne sera probablement pas le dernier événement à venir perturber l’environnement de travail. C’est pourquoi les entreprises qui ne se préparent pas aux perturbations futures en devenant plus innovantes et plus agiles au niveau de leur technologie et de leurs effectifs, seront probablement « laissées pour compte », comme le fait remarquer le cabinet IDC dans ses perspectives sur l'avenir du travail.1.
Et tout cela exige des entreprises qu’elles investissent, et qu’elles le fassent à une époque où, pour beaucoup, le chiffre d’affaires est en baisse et l’horizon encore entachée d’incertitude. Selon les prévisions d’IDC’s Worldwide IT Leasing and Financing Forecast, 2020–2024, le leasing et les dépenses informatiques pour le Top 25 des plus gros marchés atteindront 330,4 milliards de dollars d’ici 2024, soit un taux de croissance annuel composé de 6,2 %.2 Pourquoi ? Parce que des options de paiement flexibles peuvent répondre aux besoins uniques des clients, lorsqu’il s’agit de se doter de la technologie nécessaire à la « nouvelle normalité » de l’environnement de travail. Tout particulièrement si ces besoins évoluent plus vite que jamais. Les solutions de paiement peuvent soulager les difficultés de trésorerie et permettre aux clients de déployer rapidement les solutions technologiques nécessaires.
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1IDC, What Does a Safe Return to Work Look Like?, Doc # US47184120, December 2020
2IDC, Worldwide IT Leasing and Financing Forecast, 2020–2024: Top 25 Countries — Resiliency During a Turbulent Year, Doc # US47085420, December 2020